Séance inaugurale pour le Parlement étudiant

« Première séance du premier parlement étudiant décisionnaire de France : les enjeux étaient considérables. ». Vice-présidente Étudiante de l’Université Gustave Eiffel, Enora Lorcy évoque ici la première session du Parlement étudiant qui s’est tenue le 4 février 2021. « Ce fut pour moi un moment pivot, l’aboutissement de tout le travail accompli et la préfiguration de celui à venir. »

L’inauguration du Parlement étudiant se sera pourtant tenue sous des auspices singuliers : « À cause  de la crise sanitaire, la session a eu lieu à distance, par vidéo. Un exercice d’autant plus délicat que parmi les étudiantes et étudiants, nombreux étaient ceux qui siégeaient à une instance pour la première fois », explique la vice-présidente. Cette configuration exceptionnelle n’aura toutefois pas empêché la tenue de discussions de qualité : « Les 55 étudiantes et étudiants rassemblés ont débattu des questions de mise en place du parlement et de la création d’un groupe de travail au sujet de la rédaction du règlement intérieur de l’établissement. »

Autre grand sujet abordé : la vie étudiante, et notamment la question des moyens alloués aux associations étudiantes par le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE). « Nos échanges ont porté sur la validation de la charte de la commission qui gère le FSDIE et sur la place à accorder au développement durable et à la responsabilité sociétale. » Outre le soutien à des projets déposés par les étudiants ou les associations étudiantes, le Parlement étudiant participe à l’élaboration d'un schéma directeur pluriannuel en matière de vie étudiante. Ses membres peuvent également émettre des avis sur les décisions du Conseil d’administration et du Conseil académique de l'université. Finalité : contribuer au bien-être des étudiants, tant dans leur formation que dans leur quotidien.